N.3331

Le dernier vrai jour au japon . Jeremy est déjà parti au taf pendant que je me reveille lentement , le programme aujourd hui va etre les derniers achats histoire de rentrer avec le moins de yens possible, je n'aime pas trop garder de liquide en devises etrangeres sur moi , cela fait un peut trop speculatif , et de toute facon normalement avec l'achat en vue du jour , je pense que je vais repartir avec moins de 10000 yens quand je serais a l'aeroport .

une voiture evangelion a gagner . . . 

Comme on a prévu de manger ensemble pour le déjeuner, je range un peu mes affaires et pars de l'appart vers 11H , je fais une halte a shinjuku pour y trouver mon pèse bagages. Celui que j'ai est trop imprécis. Je l'avais eu pour pas cher et j'en comprends la raison .

Je réserve également mon billet pour le narita express , mon rail pass est encore valable pour au moins 2 jours encore mais je l'ai tout de même bien rentabiliser .je ne débourse donc pas les 3300 yens demandés pour le train qui m’emmènera a l’aéroport .

Mais a Tokyo l’écoulement du temps est encore plus relatif qu'ailleurs . je fais un mix train local et

trottinette pour être au rendez vous a l'autre coté de la ville . Rendez vous donc a 14H devant le coco ichi , nous avions tenter un autre resto mais dans les parages, rien d'interessant . Mais qu'importe , un riz curry aura souvent ma préférence donc pour mon dernier déjeuner au japon , la bienséance oblige de terminer un voyage comme on l'a commencer . Mon premier déjeuner était également un riz au curry si j'ai bonne mémoire .

Évidemment après le curry , a défaut de dessert, un bon expresso et j’abandonne lâchement mon ami a son dur labeur . De mon coté je trottinette jusqu'à a akihabara ou un spot d'importance que tout densha otaku se doit d'aller au moins une fois est le café N3331 .

Quoikesse  ? Et bien ce café se situe entre une jonction de deux voies et qui était un ancien poste de commandement de la japan rail . Aménagé en café -lunch celui ci a conservé l'entrée d'origine des escaliers pour accéder a ce café de la faïence qui ressemble a ceux du métro parisien ,on y accède également par un ascenseur mais c'est plus authentique de gravir les marches a l’intérieur de l'arcade pour ensuite se retrouver au milieux d'un petit nœud ferroviaire .

Les prix sont raisonnable , 500 yens pour un thé ou café au lait , un petit curry a 900 yens bref on est dans le plus pur style d'un concept café . Excepté que le spectacle se situe a l’extérieur .

2 espaces sont disponible , la partie centrale ou l'on est au chaud , insonorisé et malgré tout bien situé pour observer le passage des trains qui frôlent les grandes verrières du bar ou pour les plus téméraires, la verrière a ciel ouvert un peu plus frais en cette saison mais la vue est imprenable , pas moins de 6 lignes différentes peuvent être vues depuis ce point . A éviter les jours d’intempéries qui de toute façon est inaccessible car le café ferme ce coté ci pour des raisons de confort.

Je papote un peu avec les serveuses avec les questions habituelles ( habitez vous chez vos parents, on mange chinois ou chez toi  ? Etc ) non plus sérieusement , après renseignements, ce café a été inauguré en septembre de l’année dernière .les photos sont naturellement autorisé mais sans faire le gros otaku de base , de toute facon on vous rappelle que l'usage du flash et du trepied est interdit car cela serait l'invasion de densha otaku de toute sorte . Meme si il est obligatoire de consomer pour entrer dans ces lieux sacrés , le sacrifice en vaut largement la peine , de plus cela vous fera passer un agreable moment apres une grosse journée d'achat dans les rues animés et bruyante d'akihabara .

Mais la nuit commence a tomber , toujours vers 5H du soir . Je quitte ces lieux saints et file a ueno pour aller chercher mon heaume afin de pouvoir pavaner sur mon fier destrier a mon retour en France.

Mais même si les prix sont très intéressant , le modèle que je convoitais n'est plus dans les rayons de la boutique que j'avais, quelques semaines au préalable uppercut . Et je ne voulais pas de substitut. Je me promet la prochaine fois de ne pas rater le coche et de réserver mon précieux lors de mon prochain voyage .

Je me console a akiba ou je trouves de quoi remplir encore un peu plus ma valise . Le don quijote tout comme les 100 yens shop sont mes magasins du dernier jours pour depenser mes derniers yens et combler mes valises pour pas cher de cadeaux .

Je retrouve jerem le soir a shinjuku pour notre petite soiree detente de fin de voyage, nous testons un resto de sushis pas cher mais sans etre extraordinaire , ne volait pas le client . S'ensuie une petite seance de massage tres mignon et sans insanité aucune , ( on pourrait se poser la question , etant a shinjuku dans le quartier chaud de kabuki cho ) mais il n  'en est rien . Meme si on est loin d'un vrai massage professionnel , les filles jouent et se vetissent kawaii la plupart en maid et vous fait la consersation pendant qu'elles vous enfoncent leurs coudes dans vos omoplates . , j'essaie de paraître insensible a la douleur , a plat ventre , la tête coincé dans le repose tête de la table de massage .les froufrous de sa tenue frofrole tête et mes jambes lorsqu'elle tourne autour de la table pour masser tel ou telle partie de mon corps , ce qui m'aide a supporter ses supplices, supplices car je ne suis pas persuadé que cela me requinquera des maltraitances que j'ai fait subir a mon dos et mes jambes pendant ces 4 semaines .

Mais même si c'est du paraître, c'est toujours réconfortant de trouver un public qui s’émerveille a chacune de mes réponses a ses questions. Les japonais cultivant l'art de l'hypocrisie des leur plus jeune age font que l'on ne perçois rien si on ne fais pas attention . Cependant même si je sais que c'est un jeu de courtoisie , cela flatte quand même l'ego comme jamais . Ma petite maid me traite comme une importante personnalité et j'adore ça  ! En même temps j'en suis une bordel  ! Un peu de respect de temps en temps ne fait pas de mal  !  !  !

bref, le minuteur brise ce délicieux moment , les 30 minutes sont passés vite .