au nom de la science !

Ça y est enfin, j'arrive au summum de ma découverte de cet alcool a base de riz. Je pars ce matin pour niigata. Et pourquoi est il meilleur que les autres  ? Simplement grâce, en grande partie a la qualité de son riz . Et oui c'est comme le vin, il y a des endroits pour les cultures ou la nature privilégie plus un endroit plutôt qu'un autre. L'ensoleillement , le climat, l’ancienneté des cultures et la variété du riz détermine en grande partie le goût du saké .

Si on ajoute a cela un savoir faire qui remonte a des générations et des eaux de sources généreuses . vous avez la une équation parfaite .

café , musique,  shinkansen et keitai ... tout pour etre heureux . . .

en shinkansen , ce n'est relativement pas très loin de Tokyo , 2 heures suffisent. Largement faisable en une journée. Le temps de me lever , d'aller jusqu'à la gare de Tokyo et de prendre mon shinkansen, J'y arrive avant 11H . 

mon TOKI a l'arrivée a niigata

je me renseigne a l'office de tourisme sur le lieux ou la distillerie la plus proche se situe , certes pour bien faire les choses et apprécier la région autre que pour son saké il faut minimum 3 jours , il y a une île non loin digne d’intérêt mais pour moi ceci est hors sujet . Sur internet j'avais déjà dégrossi la chose mais j'ai eu droit a un traitement de faveur, a la distillerie que j'avais convoité par sa proximité et sa réputation, les visites sont gratuite mais planifié et la charmante hôtesse se propose de téléphoner et de me donner une heure de visite . 

OK pour 13H , je souhaitais avant mais on ne peut pas tout avoir  . Pour patienter , mon hôtesse me propose d'aller au deuxième étage de la gare, il y a une boutique de souvenir ou en plus de choses pour les touristes , se cache une énorme salle avec une centaine de variété de saké représentant les meilleurs crus de la région . j 'y go  ! Et en effet , contre 500 yens j'ai reçu 5 jetons a utiliser comme bon me semble pour déguster 5 saké .

La salle est tout en longueur , d'une 20 aine de mètres environ plaqué au mur une rangée de distributeurs ressemblant des des machines expresso mais dont chacune délivre un saké bien precis . Mais tous sont de la région de niigata , je m'amuse a les compter , il y en a plus d'une centaine . (facile , ils sont numéroté )

du saké de hara region de niigata ! what else !!!

Comme je n'y connais rien , je fais ça au pif , je me fie au nom des crus et quand j'en trouve un qui me plaît , j'y met un jeton dans la machine , j'y pose mon verre a saké et je vois se remplir ce dernier de ce liquide incolore .

different sel , pour remmetre a zero le palais , une pincée sur le dos de la main et lecher

Après mes 5 dégustations . Je fais le tour de l'echoppe et m'apercoit qu'il y avait un classement des saké les plus demandé du jour précédents avec la tendance de la fréquentation sur du plus long terme .

ah ben si j'avais vu ca avant...

J'aurais du me fier sur ce classement et je n'ai pas trop la force de retenter une autre décade de 5 saké . . surtout qu'il est l'heure d'aller a ma visite de la distillerie situé aux abords de la ville  .

La visite commence pile a l'heure, je suis accompagné de mon guide et d'un jeune couple de japonais . La visite se fait en japonais mais mon guide parle clairement et a haute voix . J'arrive a cerner l'idée de la discussion , nous évoluons dans les hangars et découvrons le procédé de fabrication de cet alcool. 1 ère étape , on cuit le riz dans une énorme cuve a vapeur , comme un autocuiseur mais en plus grand, le riz devient une pâte que l'on égraine ensuite et le recuire une deuxième fois . On y obtient le koji , une pâte compacte et odorante qui sent bon le riz cuit . Ce dernier est ensuite mis en cuve dans des sacs hermétique pour le faire fermenter... etc etc . . .bon je vais pas faire mon wikipedia . 

les etapes en image c'est mieux qu'un lon blabla

bref, évidemment cela se termine par la dégustation .

La distillerie propose également une dizaine de boissons, des saké évidement mais aussi des petites choses sucrée , du amazake , etc . . .

mais il faut bien se rendre a l’évidence ,je n'ai pas encore le palais pour apprécier toutes ses subtilités, a l'aveugle , les deux que je préfère étaient l’entrée de gamme et le très haut de gamme . Pas très cohérent , c'est comme si en vin j’assimilais un cote du rho ne avec un cote rôtie . je pense que je retenterais l’expérience plus tard , en attendant je me forgerais le palais a force d'en boire sur une dizaine d'année au hasard de mes voyages, pour le moment , je vais apprécier les jeunes sakés , de préférence chaud et parfumés .

Il encore relativement tôt, je sors de la distillerie vers 14H . j'en profite pour me restaurer et décide de rentrer , je fait un court arrêt en gare de takasaki qui apparemment est la capitale des daruma . Cette sorte de boule rouge représentant une sorte de personnage et dont les yeux ne sont pas peinds, pour les japonais le daruma est un objet de superstition . Et de chance, en général on en achète un , ont peins l’œil gauche en pensant a son souhait a exaucer et l’œil droit sera peind si le souhait s'est réalisé . Bon d'origine c'est rouge mais pour le coté mercantile il y en a de plusieurs couleurs et selon elle , cela détermine le type de souhait qu'on veux réaliser . J'en prends donc un rose .

Une fois quelques emplettes réalisé , je rentre sur Tokyo la nuit tombe toujours tôt au japon , il est 5 heures et déjà le ciel est pratiquement noir . J’hésite a acheter mon casque de moto . Je ne sais pas encore la place qu'il me reste et si il me restera quelques finances .

et mon asama a takasaki

Je me rends quand même a ueno afin de déterminer mon futur choix et la ou le prix est le plus intéressant .

Mais bon je ne trouve pas mieux qu'il y a deux semaine . J'attendrais le dernier jour pour savoir si je peux me le payer ou non .

ben tiens, un train pokemon .., j'en connais qui vont regretter d'etre parti  .. . 

...

avant de rentrer a l'appart , je me tape un bon gogo curry . A force de manger liquide , il faut bien quelque chose qui tient au ventre . . .